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dc.contributor.authorC. Pellicani, Michela-
dc.contributor.authorMoro, Valeria-
dc.date.accessioned2019-10-15T08:58:56Z-
dc.date.available2019-10-15T08:58:56Z-
dc.date.issued2012-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/107-
dc.descriptionbibliogr[pp.264-265]en_US
dc.description.abstractTerminons avec de brèves réflexions sur l’efficacité de l’ensemble des instruments de contrôle et des politiques migratoires de contraste de l’immigration illégale. Nous avons pu constaté, grâce aux données analysées, que surtout en termes de contrôles internes, l’Italie s’est distinguée, jusqu’en 2002, par une augmentation de l’efficacité. A partir de 2003 et jusqu’en 2006-2007 cette efficacité a été sensiblement réduite à notre avis à cause de trois facteurs principaux.Le premier a été, sans doute, la régularisation de 2002 dont l’effet de «dessécher» le réservoir de l’irrégularité se reflète sur le nombre des immigrés retrouvés mais il a été éphémère puisque les données démontrent facilement qu’une ou deux années après une régularisation, la présence irrégulière revient aux niveaux précédents si non à des niveaux supérieurs sans conduire à un réel effet de découragement de l’irrégularité, parfois c’est le contraire. Un deuxième facteur qui a joué un rôle plus important a été le changement, introduit en 2004 à travers la loi 271/2004, des normes relatives aux expulsions qui, à partir de cette date, nécessitaient une autorisation de la part d’un juge (Giudice di pace), rendant la procédure plus longue et plus complexe. Le troisième facteur, cette fois-ci beaucoup plus incisif, a été la forte réduction des réadmissions. Il est évident que la réussite en termes d’expulsions dépend sensiblement de l’existence d’accords de réadmission, de leur nombre (des 13 premiers pays par proportion d’expulsés 12 avaient signé des accords de réadmission en 2007) et des modalités de leur application. Dans le cas italien, si d’un coté l’on a pu enregistrer, dans les derniers temps, une augmentation des accords en général et des accords avec les pays à forte pression migratoire en particulier, de l’autre, ce sont les modalités d’application qui ont variées en fonction de la qualité de la coopération avec les pays d’origine et de transit des migrants. En effet, c’est exactement à partir de ce type de constat que l’actuel gouvernement a décidé de renforcer les instruments de coopération internationale surtout avec des pays comme la Tunisie et la Libye. Il est malheureusement trop tôt pour appréhender à plein les effets des toutes dernières mesures adoptées au niveau gouvernemental, une exigence demeure, cependant est certaine, celle de concilier l’efficacité de la lutte contre l’immigration illégale et le respect des droits fondamentaux de l’Homme, les deux nécessaires et indispensables.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherCREADen_US
dc.subjectmigrants , Méditerranéeen_US
dc.subjectdémographiques , immigrantsen_US
dc.titlele triangle des bermudes en mediterranéeen_US
dc.typeBook chapteren_US
Collection(s) :Les Migrations Africaines (Volume 2)

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