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dc.contributor.authorDjenane, Abdel-Madjid-
dc.date.accessioned2019-10-15T09:46:49Z-
dc.date.available2019-10-15T09:46:49Z-
dc.date.issued2012-
dc.identifier.isbn9789947988398-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/114-
dc.descriptionbibliogr[pp.227-228]en_US
dc.description.abstractAu terme de cet exposé, force est de constater que les relations tissées durant les cinquante dernières années entre les pays africains et la Chine commencent à dessiner les contours de ce que l’on pourrait bientôt qualifier de modèle de développement sino-africain. Celui-ci repose, ainsi que l’ont relevé plusieurs analystes et spécialistes de ce qu’ils appellent la «Chinafrique», sur plusieurs piliers qu’il convient d’énumérer. Tout d’abord, les relations que tisse l’Afrique avec la Chine ne sont pas que des relations commerciales, réduites au seul échange de matières premières brutes contre produits manufacturés ; des efforts d’implantation d’industries de transformation et de montage sont perceptibles dont nombre de pays (industrie textile au Ghana et au Bénin, télécommunications au Nigéria et au Zimbabwe, aviation au Zimbabwe, industries de transformation des minerais (Zambie, Guinée et Soudan, motocyclettes en Guinée Equatoriale, industrie nucléaire en Afrique du Sud) (Braud, 2005). Ce sont ici les indices précurseurs de la stratégie de remontée des filières industrielles, absence ayant caractérisé les politiques industrielles africaines jusque là. Ensuite, on ne peut penser, à chaque fois que l’on évoque le nom de la Chine, au pillage des ressources du continent africain par cette puissance émergente. «La présence chinoise en Afrique est à nuancer» (Lafargue, 2009) puisque la Chine ne figure pas parmi les principaux acheteurs de minerais et d’hydrocarbures de l’Afrique. Le premier acheteur de pétrole africain est l’Union européenne et que si on retient la date de 2000 comme décisive dans les relations entre l’Afrique et la Chine, c’est précisément à partir de cette date que l’on assiste à l’amélioration du PNB de plusieurs pays africains (Angola : 573%, Afrique du Sud: 112.6%, Mozambique: 83%, etc.). Il reste alors à savoir si les importations de produits manufacturés chinois concurrencent réellement les produits africains de même nature, qui réellement n’existent pas ou s’ils permettent à de larges franges de la population de consommer à moindre prix? Ceci est également vrai pour les populations pauvres des pays développés. Troisièmement, on est en droit de penser à une évolution rapide des relations bilatérales vers des relations multilatérales qui, elles sont pourvoyeuses, d’une stratégie plus globale, d’une stratégie qui ne sera pas pensée et mise en place par la seule Chine et les pays concernés individuellement mais par la totalité des pays. Les quatre Forums de Coopération Chine-Afrique (FOCCA) organisés en alternance entre la Chine et l’Afrique depuis 2000 se soldent à chaque fois par un engagement plus important des deux parties dans la résolution des problèmes fondamentaux auxquels l’une et l’autre sont structurellement confrontées: le stock des investissements directs chinois en Afrique s’élèverait en 2010 selon les promesses faites lors du dernier FOCCA à 100 milliards $ et toucherait même le secteur de l’agriculture. C’est grâce à la présence chinoise que l’Afrique est devenue désormais un continent convoité alors qu’elle a été des décennies durant marginalisée.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherCREADen_US
dc.subjectimmigration chinoise , afriqueen_US
dc.subjectrelations sino-africainesen_US
dc.subjectentraide , exploitation,chinoise , afriqueen_US
dc.titlel’immigration chinoise en afrique : les relations sino-africaines, entraide ou exploitation ?en_US
dc.typeBook chapteren_US
Collection(s) :Les Migrations Africaines (Volume 2)

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