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dc.contributor.authorMarfaing, Laurence-
dc.date.accessioned2019-10-15T14:38:01Z-
dc.date.available2019-10-15T14:38:01Z-
dc.date.issued2012-
dc.identifier.isbn9789947988398-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/120-
dc.descriptionbibliogr[pp.124-126]en_US
dc.description.abstractCes stratégies migratoires exposées à l’exemple des frontières sénégalo-mauritaniennes ou malo-mauritaniennes ne sont qu’un microcosme des stratégies régionales mises en place. Nous retrouvons les mêmes phénomènes aux frontières guinéo-maliennes, burkinabomaliennes, sénégalo-gambiennes etc… Il y a de toute évidence une adéquation entre les systèmes de mobilité et les différents modes d’utilisation des ressources et mêmes si les formes de mobilité dans cet espace sont en pleine révolution. Ces nomades qui inventent de nouvelles formes de mobilité et sédentarité dans des lieux nomades ou aux sédentaires qui deviennent mobiles s’adaptent pour atteindre les mêmes objectifs. Les relations économiques et sociales entretenues entre pays d’origine et lieux de résidence et de circulation, au nord comme au sud, représentent la garantie contre les crises de subsistance et sont une réponse aux transformations environnementales ou non et aux pressions de toutes sortes (Tacoli 2009). La corrélation entre la libre circulation des personnes et le développement régional en Afrique de l'Ouest, est confirmée, mais remise en question par la création dans cet espace des «pays de transit » et les politiques extraterritoriales de l’EU. Ces politiques intègrent les pays dits de transit dans le concept de «l'approche globale des migrations», qui, depuis l'accord de Rabat (2006), classe ces pays en pays d'origine, de transit et de destination, ce qui ne correspond pas à la réalité des stratégies de mobilité dans cet espace mises en avant la mobilité pour l’accès aux ressources régionales. Cette classification limite les complexités des circulations migratoires. Les Etats font un grand écart constant entre leurs besoins, les pressions européennes et les aides financières qui les accompagnent. Certes, il faut être prudent devant une possible survalorisation des capacités d’initiative des migrants et les «échoués de l’aventure» sont assez présents dans les paysages urbains de la région pour nous le rappeler. Il ne faut pas être naïf devant les discours de la CEDEAO en matière de libre circulation des personnes et des biens souvent mise à rude épreuve aux frontières des Etats sous-régionaux. Mais il ne faut pas non plus minimiser les évolutions socioéconomiques en cours et en devenir, le précaire équilibre de la circulation pour l’accès aux ressources que le discours politique de l'UE criminalisant la migration dans cet espace, stigmatisant les étrangers dans les villes dites de transit, est en train d’entraver. Alors que les études portant sur les migrants en Europe mentionnent toutes le problème du non-renouvellement des flux migratoires et les diminutions de transferts de fonds liés aux problèmes des emplois et à la crise, il serait grand temps de reconnaître l’apport de la migration régionale en termes de développement local.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherمركز البحث في الإقتصاد المطبق من أجل التنميةen_US
dc.subjectafrique de l'ouesten_US
dc.subjectSahara-Sahel, la mobilitéen_US
dc.titleréussir sa migration en Afrique de l’ouesten_US
dc.typeBook chapteren_US
Collection(s) :Les Migrations Africaines (Volume 2)

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