Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document :
http://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/38
Titre: | Reforme de université et changement Institutionnel |
Auteur(s): | Mezache, Nacera |
Mots-clés: | université algérie gouvernance |
Date de publication: | 2011 |
Editeur: | CREAD |
Résumé: | La recherche de la qualité de la formation et la contrainte de la massification forcent à accorder un intérêt pour le modèle mondialisé et surtout, pour les pratiques de bonne gouvernance dont il est porteur. Le regard peut être porté sur les expériences des autres, y compris celles menées par les pays émergents en matière d’investissement dans la ressource humaine et de réforme du système éducatif et d’économie fondée sur le savoir et l’innovation sous condition, toutefois, d’adaptation du modèle de gouvernance véhiculé par le modèle aux spécificités locales de nos établissements et leur environnement. Les textes de niveau de loi et décret fixent les principes généraux de la politique de l’enseignement supérieur et tracent le cadre général de fonctionnement des établissements et d’intervention des divers acteurs. La stratégie de mise en oeuvre de la politique est affinée dans les textes d’application. Mais, c’est dans l’organisation du travail sur le terrain, au niveau de l’établissement et au jour le jour, que les actions se réalisent. Par conséquent, il faut veiller rapidement à compléter l’assise du changement sinon c’est le système classique avec ses dysfonctionnements structurels qui va avoir raison de la réforme. Le système LMD repose, en premier lieu, sur une refonte des programmes qui appelle le concours actif de toute la communauté universitaire, notamment le corps enseignant et les secteurs utilisateurs, mobilisée au sein des organes de gestion universitaire que sont les conseils scientifiques et pédagogiques, les conseils d’administration et autres comités, commissions et cellules. Il y a lieu de réorganiser le travail collectif au sein de l’université en réhabilitant et dynamisant les équipes pédagogiques.Le système LMD suppose, en second lieu, que l’université développe ses capacités managériales. Le passage d’un système centralisé vers un système fondé sur l’initiative locale implique la formation de compétences nouvelles imprégnées d’une culture de gestion autonome pour assumer les nouvelles missions. De plus, l’université doit se tenir prête à s’intégrer pleinement au sein des centres de croissance aux côtés des entreprises innovantes et donc développer ses capacités de négociation et de réponse aux attentes de ses nouveaux partenaires. Le système LMD implique, enfin, un changement des mentalités et des attitudes acquises, aux plans institutionnel, organisationnel et matériel mais surtout au plan des ressources humaines. Pour cela, deux principes doivent être mis en oeuvre de manière effective : -l’autonomie de gestion afin de libérer les énergies locales et laisser l’université développer ses propres capacités en relation avec son environnement socioéconomique ; -un cadre assoupli régissant les relations avec les pouvoirs publics, principaux pourvoyeurs de fonds de fonctionnement et délaissant ses missions classiques de gestion directe des affaires académiques pour des missions de tutelle : régulation, évaluation, contrôle, formation… |
URI/URL: | http://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/38 |
ISBN: | 9789961988367 |
Collection(s) : | L’université Algérienne et sa gouvernance |
Fichier(s) constituant ce document :
Fichier | Description | Taille | Format | |
---|---|---|---|---|
Réforme-de-l'université-et-changement-institutionnel.pdf | p167 | 312,9 kB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.