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dc.contributor.authorKhaled, Karim-
dc.date.accessioned2019-10-06T13:28:23Z-
dc.date.available2019-10-06T13:28:23Z-
dc.date.issued2011-
dc.identifier.isbn9789961988367-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/43-
dc.descriptionpp.[57-99] note bibliogren_US
dc.description.abstractConclusion : L’exil forcé des élites intellectuelles : un "syndrome politique".en_US
dc.description.sponsorshipParce que les élites intellectuelles sont porteuses de savoirs et socialisées dans un tryptique, droit de l’homme, état de droit, et liberté de penser, qu’elles deviennent un enjeu politique au politique dominant, dans leur pays d’origine. Dans des pays, ou la modernité politique n’a pas atteint les élites politiques dirigeantes et la conscience épistémiques de la société, sur les enjeux stratégiques des savoirs, ces porteurs des savoirs sont considérés comme des adversaires et non des partenaires. Ainsi, la mobilité de ces derniers devient un mal nécessaire et une fuite contre leur gré. Si la mobilité des élites dans les pays du Nord a une logique de compétition, dans les pays du Sud, le cas de l’Algérie, elle a une logique politico-juridique. L’idéologie unanimiste imposée, depuis l’indépendance a des impacts structurels sur l’ensemble des champs sociaux, empêchant entre autre les élites intellectuelles algériennes de se constituer en corps relativement autonome. Cet impossible passage à la corporation, a bloqué la modernisation de la société, basée sur ses compétences et ses élites. De se fait, le champ universitaire algérien, devient tout au long du processus de reformes, obsolète, loin des réalités nationales et coupé des évolutions régionales et internationales. Dans ces conditions de dysfonctionnements anomiques, les élites intellectuelles de métier (Nasse senaa), se trouvent en otage entre leur vocation professionnelle et la massification incontrôlée de l’université, qui a son tour, anéantie systématiquement l’esprit de corporation. D’où, l’émergence d’une catégorie d’enseignantsfonctionnaires, qui sont socialisés dans l’esprit de la rente. Une rupture générationnelle s’installe, mettant en cause la capitalisation des acquis pédagogiques et scientifiques de la profession. Un autre "âge" s’installe, sous forme d’un ordre social majoritaire, socialisant toute une génération d’enseignants et d’étudiants dans une ambiance anomique par rapport au savoir et à l’institution universitaire. Ce déchirement dans leurs identités professionnelle et sociale, est source de leur exil intérieur, anonymat et stigmatisation par leur milieu social. Pour ceux qui ont survécu à cette désintégration professionnelle et sociale et aux violences physiques des années 90, ils étaient dans l’obligation de fuir contre leur gré. C’est un ostracisme qui a touché profondément la "matière vivante" de la société, dans un processus à la fois lent et dans d’autres cas, accéléré, sous formes de ruptures violentes, notamment pendant les années 90. Parce que les élites intellectuelles sont porteuses de savoirs et socialisées dans un tryptique, droit de l’homme, état de droit, et liberté de penser, qu’elles deviennent un enjeu politique au politique dominant, dans leur pays d’origine. Dans des pays, ou la modernité politique n’a pas atteint les élites politiques dirigeantes et la conscience épistémiques de la société, sur les enjeux stratégiques des savoirs, ces porteurs des savoirs sont considérés comme des adversaires et non des partenaires. Ainsi, la mobilité de ces derniers devient un mal nécessaire et une fuite contre leur gré. Si la mobilité des élites dans les pays du Nord a une logique de compétition, dans les pays du Sud, le cas de l’Algérie, elle a une logique politico-juridique. L’idéologie unanimiste imposée, depuis l’indépendance a des impacts structurels sur l’ensemble des champs sociaux, empêchant entre autre les élites intellectuelles algériennes de se constituer en corps relativement autonome. Cet impossible passage à la corporation, a bloqué la modernisation de la société, basée sur ses compétences et ses élites. De se fait, le champ universitaire algérien, devient tout au long du processus de reformes, obsolète, loin des réalités nationales et coupé des évolutions régionales et internationales. Dans ces conditions de dysfonctionnements anomiques, les élites intellectuelles de métier (Nasse senaa), se trouvent en otage entre leur vocation professionnelle et la massification incontrôlée de l’université, qui a son tour, anéantie systématiquement l’esprit de corporation. D’où, l’émergence d’une catégorie d’enseignantsfonctionnaires, qui sont socialisés dans l’esprit de la rente. Une rupture générationnelle s’installe, mettant en cause la capitalisation des acquis pédagogiques et scientifiques de la profession. Un autre "âge" s’installe, sous forme d’un ordre social majoritaire, socialisant toute une génération d’enseignants et d’étudiants dans une ambiance anomique par rapport au savoir et à l’institution universitaire. Ce déchirement dans leurs identités professionnelle et sociale, est source de leur exil intérieur, anonymat et stigmatisation par leur milieu social. Pour ceux qui ont survécu à cette désintégration professionnelle et sociale et aux violences physiques des années 90, ils étaient dans l’obligation de fuir contre leur gré. C’est un ostracisme qui a touché profondément la "matière vivante" de la société, dans un processus à la fois lent et dans d’autres cas, accéléré, sous formes de ruptures violentes, notamment pendant les années 90.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherCREADen_US
dc.subjectelitesen_US
dc.subjectintellectuelles algériennesen_US
dc.subjectenseignants-chercheursen_US
dc.subjectfrance.en_US
dc.titleruptures et exils forces des elites intellectuelles algeriennes : cas des enseignants-chercheurs installes en france.en_US
dc.typeBook chapteren_US
Collection(s) :L’université Algérienne et sa gouvernance

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Ruptures-et-exils-forcés-des-élites-intellectuelles-algériennes.pdfruptures et exils forces des elites intellectuelles algeriennes : cas des enseignants-chercheurs installes en France.572,13 kBAdobe PDFVoir/Ouvrir


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