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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorAomar, Ibourk-
dc.date.accessioned2019-10-08T13:34:30Z-
dc.date.available2019-10-08T13:34:30Z-
dc.date.issued2006-
dc.identifier.issn9961959655-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/52-
dc.descriptionpp.[163-196] bibliogr. p.[193-197], tableauxen_US
dc.description.abstractOutre son rôle principal de vecteur de circulation d’information sur le marché du travail, l’intermédiaire public est, souvent, producteur de services annexes (conseils, présélection des candidats..) susceptibles d’inciter les entreprises à ne pas se contenter des ressources de leurs propres réseaux. A ce niveau, l’action du conseiller en emploi est cruciale. C’est à lui que revient la tâche difficile de donner corps à cette mise en relation. Plus généralement, l’action du conseiller en emploi est déterminante à tous les stades de la mise en relation .Son rôle s’apparente à un passeur entre deux espaces sociaux ayant des logiques différentes : celui des demandeurs d’emploi imprégnés, pour une majorité d’entre eux, par les normes de l’emploi public et celui des entreprises du secteur privé qui forment un ensemble hétéroclite dont la caractéristique commune est le rejet des normes de l’emploi public. Une bonne connaissance des spécificités et logiques de comportements des acteurs dans chacun de ces deux espaces est nécessaire au conseiller pour réussir sa mission. Deux exemples montrent à quel point le professionnalisme du conseiller à l’emploi est indispensable. L’entretien du positionnement, auquel chaque demandeur d’emploi est soumis lors de l’enregistrement de sa demande, n’a pas pour unique finalité de remplir des fiches signalétiques. C’est avant tout un travail d’évaluation qui nécessite de la part du conseiller des compétences précises (psychologie, sociologie, etc.). C’est aussi une occasion pour le conseiller de poser les bases d’une relation de proximité et de confiance avec le demandeur d’emploi. La tâche de prospection, essentielle pour l’opération d’intermédiation, ne peut-être réussie que si le conseiller à l’emploi la conçoit comme partie intégrante d’une stratégie à long terme de constitution et de consolidation de son capital social qui, à terme, lui permet d’être connu et apprécié par les chefs d’entreprises. Par leur implication et intégration dans les réseaux socio-économiques, les conseillers à l’emploi contribuent de façon efficace à donner la crédibilité à leur institution auprès des acteurs de la relation du travail. Lors de l’entretien, réalisé au moment de l’enregistrement de la demande, le conseiller à l’emploi évalue le degré d’employabilité du demandeur d’emploi. Il en résulte une catégorisation des demandeurs d’emploi selon leur degré d’employabilité. Le contraste est fort entre les plus employables et les moins employables. Pour les premiers, l’évaluation de chacune des trois dimensions de l’employabilité est positive. Les derniers présentent, au contraire, de sérieuses déficiences au niveau de chacune de ces trois dimensions. Ils sont proches ou appartiennent à la zone d’exclusion du marché du travail. Initialement, cette classification a pour objectif de permettre au conseiller à l’emploi de prescrire des actions correctrices (formation complémentaire, initiation aux techniques de recherche d’emploi…) susceptibles de combler certaines lacunes handicapantes au niveau de l’employabilité. Dans la pratique, cette classification s’apparente à une présélection à l’accès au stage avantageant les plus employables. L’approche des dispositifs d’aide à l’emploi au Maroc bien que n’étant pas totalement dénuée de sens ne fournit qu’une approche partielle et réductrice de la problématique du chômage des diplômés au Maroc. Cette approche est partielle dans la mesure où le segment du travail diplômé est appréhendé sans être mis en perspective par rapport à l’ensemble des autres segments du marché du travail marocain. En d’autres termes, l’analyse du segment du travail diplômé pris isolément occulte une autre variable de détermination de la demande de travail diplômé qui, dans le contexte marocain, est aussi importante que les rigidités des prix et des modalités d’utilisation. Il s’agit de la concurrence entre les diplômés et les autres catégories. L’approche de ces programmes réduit aussi la réalité du chômage des diplômés dans la mesure où elle ne prend pas en compte les facteurs d’hétérogénéité d’entités essentielles telles que la population ciblée, les acteurs impliqués et le marché du travail. Le fait que ces entités soient considérées comme des boîtes noires (homogènes) explique, au moins en partie, les résultats en demi-teinte de ce programme Pour qu’elles soient efficaces, les mesures d’aide à la création d’emplois devraient être intégrées dans une politique globale de lutte contre le chômage qui s’articule autour de deux volets complémentaires: l’un curatif visant à diminuer le volume actuel du chômage, et l’autre préventif visant à agir sur des paramètres structurels en vue d’enrayer sa croissance (Gautié, 1993). Le volet curatif devrait partir du constat que la politique de lutte contre le chômage ne doit pas se focaliser sur le seul objectif de l’insertion des diplômés dans le secteur privé. En fait, une telle politique ne peut aboutir, d’une part, parce que les potentialien_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherCREADen_US
dc.subjectMaroc-marchéen_US
dc.subjectTravailen_US
dc.titleL'intermédiation publique sur le marché du travail au maroc..en_US
dc.typeBook chapteren_US
Collection(s) :La question de l’emploi au Maghreb central

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