L 'appropriation des savoirs technologiques dans l’entreprise algérienne

Abstract

Depuis son indépendance, l’Algérie a tenté à plusieurs reprises de mettre en place une « stratégie » d’industrialisation et d’accès aux nouvelles technologies. Parmi les plus importantes, il convient évidemment de compter celles, bien connues, ˗ qui furent menées au cours des années 1970 autour des industries dites « industrialisantes » et celles qui ont été initiées au cours des années 1990 autour de l’intégration des « technologies de l’information et de la communication. » Bien qu’elles soient sans commune mesure de par leur ampleur et leurs impacts socio-économiques, ces deux « expériences » ont en commun d’avoir été initiées et pilotées par l’État et de revêtir de ce fait une ambition nationale. Chacune s’est accompagnée, en effet, d’un dispositif institutionnel et organisationnel complet et relativement cohérent au plan formel. Chacune a donné également lieu à la création d’un nombre plus ou moins important d’entreprises, essentiellement publiques dans le premier cas, mais auxquelles sont venues s’ajouter des entreprises privées dans le deuxième cas.