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dc.contributor.authorMohammed S, Musette-
dc.date.accessioned2019-10-14T10:55:21Z-
dc.date.available2019-10-14T10:55:21Z-
dc.date.issued2006-
dc.identifier.issn9961959663-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/CREAD/98-
dc.descriptionpp.[13-28]._Bibliogr. p.28en_US
dc.description.abstractLa lutte organisée contre la pauvreté dans le monde, moyennant cette nouvelle théorisation de l’exclusion sociale, autorise ainsi un traitement mondial (donc un financement international) de la pauvreté. La nature de la nouvelle pauvreté au Nord mobiliserait ainsi des ressources faramineuses. Encore une fois, la pauvreté des peuples du Sud aurait servi comme fond de commerce. Toutefois, il est à relever que les programmes stratégiques de lutte contre la pauvreté, retenus au niveau de la Banque Mondiale et du FMI sont orientés notamment vers les pays les plus endettés de la planète. Ces programmes sont certes très importants pour ces pays mais ils restent largement insuffisant ne serait-ce que pour atteindre le premier des objectifs du Millénaire – à savoir réduire la pauvreté de moitié dans le monde d’ici 2015. Si d’une manière globale, on peut observer un recul de la pauvreté dans la monde, mais dans certains pays pauvres, la pauvreté continue sa progression. A notre sens, et en examinant de plus près l’état des sociétés dans les pays du Sud, l’éradication de la pauvreté relève d’un ancien mythe pour au moins trois raisons: Pour relever le niveau de pauvreté (liée à l’alimentation seulement) des pays du Sud au même niveau de la pauvreté des pays du Nord - autrement dit procéder à un ajustement social mondial - l’effacement de la dette des économies dominées ne serait nullement suffisant. Il faut aussi faire cesser les conflits, les guerres - donc fermer les usines de production massive d’armes des pays du Nord notamment. Pour un programme de cette taille, un consensus universel est impossible à réunir. Deux résistances sont à craindre : d’abord, ils sont nombreux dans les pays du Sud, ceux qui font un «commerce» de la situation précaire de leurs populations; ensuite, aucune instance internationale n’a la puissance d’imposer une lutte totale et finale contre la pauvreté. Le combat contre l’exclusion sociale consisterait à lutter contre sa propre existence. Ce désordre mondial est parfaitement orchestré et organisé. Il procède d’une logique de domination des puissances économiques et technologiques des pays du Nord sur le reste de la planète.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherCREADen_US
dc.subjectpauvretéen_US
dc.subjectFMIen_US
dc.subjectFonds monétaire internationalen_US
dc.titlePauvreté et exclusion sociale: Une nouvelle théorie du socialen_US
dc.typeBook chapteren_US
Collection(s) :Paupérisation des sociétés Maghrébines

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